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Mademoiselle en filigrane
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19 octobre 2008

Toi

Des larmes par milliers. Dissolution de tout mon être dans ces pleurs continues. Dans cette tristesse sans fond. Tu m’as laissée seul avec le manque de toi. Le vide pour seul amie. La solitude pour seule compagnie. La mort pour seule envie. Le sommeil éternel comme unique désir. Je disparais, au fil des jours sans toi, à attendre loin de toi, loin de notre amour à présent révolu. Tu étais ma raison de vivre, l’unique. L’attente sans espoir n’est qu’attente de fin, fin de l’attente. Mon seul répit est dans la nuit glacée, lorsque mon cœur cesse enfin de battre pour toi, lorsque mon corps oublie le manque. Mon esprit vagabonde entre faux espoirs et tristes certitudes. Mon corps s’emballe pour des corps à corps inconnus, sans lendemain et sans plaisir. Tu es gravé en moi, nos destins sont scellés à tout jamais. Je n’ai jamais aimé et n’aimerai jamais que toi. Toi toi toi. Toi pour toujours. A tout jamais. Là où j’irai tu me suivras, je m’en vais confiante, certaine de te retrouver un jour là-bas. Je n’ai rien à tirer de ma non-existence, ni ce n’est désillusion et désenchantements, frustrations et lassitude. Mon corps se meurt quand mon cœur est déjà parti, loin d’ici, si proche et si loin de toi à la fois. Tu revis loin de moi quand je me fane si près de toi. Je n’ai jamais vécu que pour nous, je nous croyais éternels, je croyais notre amour infini, j’étais si sûre de nous. Je ne suis plus que fatigue et douleur, souffrance et amertume. Pleurs et écorchures. A vif, je pleure. Je te pleure, je pleure notre amour défunt, je pleure ton corps inaccessible, je pleure le manque incommensurable de toi. Il est des maladies qui guérissent, la maladie d’amour est incurable. Je refuse l’acharnement thérapeutique, je choisis la facilité, celle de disparaître, celle de laisser derrière moi les sanglots étouffés à chaque seconde, les regrets inutiles mais incessants, la peur sans visage et sans remède.

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