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Mademoiselle en filigrane
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9 novembre 2008

... quand l'anesthésie cesse et que la douleur apparaît...

Solitude. La solitude de fait n’est rien quant au sentiment d’être seule désormais. L’âme sœur s’est évanouie en une soirée. Une seule soirée a suffi à broyer tous les espoirs que je m’étais faits, tous les souvenirs que j’avais. Jamais je ne partagerai avec lui ce voyage à Londres qu’on avait prévu. Plus jamais je ne retournerai à l’hôtel perché sur ces roches que je chéris tant. Jamais je n’aurai de lui ces enfants que j’espérais tant. Plus jamais je ne retournerai à Valence ou à Amsterdam, aux cafés Le Conti et le Buci d’Odéon, dans le XVe ou à Jussieu,… Tous ces lieux que je lui associais. Tous ces lieux qui symbolisaient notre amour et notre désir, notre passion et notre tendresse. Toutes ces chansons que je ne pourrai plus jamais entendre sans pleurer. Je l’aimais aveuglément, c’était un « mec bien » parce que je fermais les yeux, toute éblouie par notre passion. Comment se relever de son premier et unique amour ? Comment rester droite et digne quand le peu d’estime qu’on s’accordait lui était tout entièrement dû ?

« Je n’ai jamais eu l’intention de te tromper, je ne t’ai aps menti. Cette histoire n’est rien du tout. Pourquoi tu ne me crois pas ? Pourquoi as-tu si peu tout le temps alors qu’il n’y a pas de raison »

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