8 mars 2009
Poèmes et dessins
J'ai mangé du vertige et bu de la folie.
Et c'est pourquoi je traîne un corps débilité
Où ma jeunesse meurt dans ma force abolie.
(La capitale, La nuit, Iwan Gilkin)
Captive de la plaine, agonisante folle,
La lumière sur toi se cache, vois le ciel:
Il a fermé les yeux pour s'en prendre à ton rêve,
Il a fermé ta robe pour briser tes chaînes.
(Première du monde, Capitale de la douleur, Paul Eluard)
Publicité
Commentaires